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1    Origine Égyptienne de la Kabbale

La kabbale en hébreu signifie « tradition », ou « réception de la tradition ». Vers 1200, ce mot pris le sens de réception des choses divines, transmission de choses secrètes et profondes. Ce mouvement très ancien de la mystique juive, remonte au Moyen Âge dans le Sud de la France et dont l’influence s’est retrouvée jusque chez les juifs du Yémen.

Moïse aurait pris dans la religion égyptienne ce qui était le monopole la caste hiératique pour la transférer Israël, nations sacerdotales tout entières. La circoncision par exemple, signe distinctif des initiés, devient alors celui de la communauté juive ; ce qui était le privilège de quelques adeptes est désormais le patrimoine de tout un peuple, constitué ainsi prêtres de l’humanité.

Les Juifs et les Égyptiens ne seraient donc qu’un seul et même peuple, et que Moshe et Ramsès ne seraient qu’un seul et même personnage Ramses se décomposerait ainsi, Râ Mosis soit Râ Moshe. 

Ra רע symbolise le Mal en hébreu, il n’est, somme toute, que le symbolisme du dieu Ra. Tam תם veut dire droiture, honnêteté, en hébreu, le Maat (à l’envers) est la déesse égyptienne de la Justice. Amen אמן, il ne serait que la sanctification du dieu Amon. Les juifs fondent le royaume d’Israël grâce à Ra Moshé l’Égyptien, il ne serait que le royaume de Isis et Ra et EL d’où le culte d’Isis.

Messod et Roger Sabbah, encore de spécialistes des écrits bibliques, sont d’accord pour penser que les hébreux ne furent jamais esclaves des Égyptiens, mais tout simplement composé d’habitants égyptiens de la ville d’Akhet-Aton, capitale d’Akhénaton et que pour couronner le tout ni Moïse n’y Abraham n’étaient non plus hébreu, mais pharaons l’un et l’autre. Akhénaton a introduit une nouvelle religion monothéiste qui a provoqué les foudres du clergé de l’ancienne religion, et Akhénaton ne serait que Moïse. De plus Messod et Roger Sabbah nous montre la similitude quasi parfaite entre les hiéroglyphes égyptiens et l’alphabet hébraïque. Le pharaon et grand prêtre Aï, le régent entre les pharaons Akhénaton et Toutankhamon est le pharaon oublié et discret de l’Égypte, celui-ci aurait décidé la déportation des monothéistes. Il est au-dessus des pharaons, celui dont « on ne voit jamais la face ». Ce pharaon d’exception était appelé le divin le père Aï, ce qui aurait donné en hébreu Adonaï. Les hébreux ne seraient que des adorateurs du pharaon Aï. D'où les nombreuses similitudes entre la kabbale et la religion égyptienne, voir mon article : https://apocalypse-interpretation.over-blog.com/2022/08/la-religion-egyptienne.html

Source : « Israël et l’Humanité » d’Elie Benamozegh

Source : « Jacob Frank le faux messie » de Novak Charles.

Source : « G comme Gnose » d’Henri Gallois

 

2    Conception révolutionnaire du Judaïsme

La kabbale est une révolution dans la conscience Juive. Leurs idées furent révolutionnaires du point de vue du judaïsme rabbinique, ils se rapprochèrent de l’hérésie mystique et furent sur le point d’entrer en conflit avec le judaïsme « officiel » de leur propre époque. Un conflit tantôt larvé, tantôt tout à fait ouvert. C’est seulement lorsque le messianisme réapparu dans le kabbalisme, que celui-ci devint une force révolutionnaire des doctrines mystiques.

Source : « Aux origines religieuses du judaïsme laïque » de Gershom Scholem

 

3   Doctrine mystique

La Kabbale n’est pas un système unique ni une doctrine unique. C’est un courant religieux qui a eu de nombreuses expressions au cours de son histoire, depuis sa première apparition dans le Midi de la France au XIIème siècle jusqu’à nos jours.
La Kabbale n’est pas autre chose que la mystique juive. C’est alors que se développe la mystique qui vise à une réinterprétation des données de la religion traditionnelle talmudique en leur conférant un sens conforme à la force nouvelle qui est en train de se révéler dans la personne des fidèles.
Elle inaugure un rapport nouveau et direct avec Dieu sur la base d’une expérience personnelle immédiate.
Les mystiques ont toujours enseignés à leurs quelques élus, les « hommes de la Cour royale ». On vise ainsi à établir un rapport nouveau avec Dieu par l’intelligence de la voie suivie.
La rédemption des kabbalistes du Moyen Âge est une rédemption individuelle.
La Kabbale est l’annulation des valeurs de ce monde par l’ascension de l’échelle qui ouvre l’accès au sein de Dieu. La Kabbale est un cerveau global collectif pour amener la connaissance afin de dépasser Dieu. La collectivité dépassant Dieu peut donc modeler le Monde et les hommes à son image. Le système global s’applique donc à changer la réalité par le progressisme, il est la matrice des idées d’homme  nouveau des communistes ou de race supérieure des nazis.

 

4    Sens caché de la Torah

Rabbi Siméon dit : « si un homme considère la Torah comme un simple recueil d’histoires et de questions quotidiennes, malheur à lui ! Ce genre d’écriture, qui traiterait de questions banales, et même un texte meilleur, nous aussi, même non pourrions le rédiger. Bien plus, les princes de ce monde en en leur possession des livres d’une valeur plus précieuse encore, que nous pourrions imiter si nous voulions rédiger une semblable Torah. Mais la Torah, chacun de ses mots, détiennent les vérités suprêmes et des secrets sublimes. »

Source : « Le Zohar » de « Gershom Scholem »

 

5    Dieu créateur et Dieu non manifesté

Pour les kabbalistes, Dieu est contre l’Homme. L’homme doit aimer Dieu malgré les épreuves. Le but est de devenir un  Surhomme, un être surnaturel afin d’atteindre la libération.
L’Homme ne donc pas attendre un Dieu « Sauveur », l’Homme doit dépasser ce dernier.
Un exemple emblématique est Daniel Paul Schreber où la voix fait retour, sous la forme du reproche de s’être prêté à la volonté divine d’être « la putain de Dieu »…
Jéhovah est vu à la fois comme origine : ce qui a créé l'univers manifesté, le point de départ du temps, l'illusion du fini.
Jéhovah n’est qu’une émanation du vrai Dieu non manifesté qui est le but de tout initié: le plus haut état de conscience auquel l'homme peut prétendre accéder.
Jéhovah s’écrit en Hébreux YHWH. Ce Nom majestueux dérive du verbe HYH qui signifie "devenir" ou "advenir" et amalgame deux formes verbales qui sont YHY, "Il adviendra" et HWH, "devenant" : "Il adviendra devenant". Ce Nom fait référence à la grande révélation du buisson ardent qui utilise le même verbe à la première personne de l'inaccompli : AHYH AShR AHYH, "Je deviendrai ce que je deviendrai" (et non, "Je suis qui je suis" tel que le traduisent les Bibles chrétiennes) et donc Jéhovah n'est pas l'Être suprême car le Dieu non manifesté est le Devenir absolu.
 Le Dieu non manifesté est en dehors du temps, il ne veut rien et n’exige rien, nous sommes loin ici du concept puéril du vieillard barbu et colérique. Dieu est ainsi Cause Première, Architecture primordiale.

 

6    Cause Première créatrice

Tous les peuples, tous les philosophes ont toujours reconnu par les lois irréfutables de la raison l’existence d’une cause première, source de tout mouvement. Puisque tout homme doué de raison logique peut démontrer pour son propre compte l’existence de cette Cause première, pourquoi celle-ci serait-elle l’objet d’une révélation spéciale à l’humanité ? 
Pharaon et Nemrod, ainsi que les sages de l’Inde également, ont rendu à la Cause première un culte, elle ne saurait pour autant constituer l’objet de la religion, car la Cause première n’intervient pas dans les affaires de ce monde, ni dans la création ; elle n’exerce aucune influence sur celle-ci, ni pour le bien ni pour le mal.
Le Dieu des philosophes ne saurait être l’objet d’un culte. Le Dieu bon est ici le Dieu d’Israël, qui a créé le monde et qui a donné la Torah à Israël c'est-à-dire Le démiurge gnostique. Il ne sert à rien de rendre un culte à un Dieu caché qui n’a pas de pouvoir. 

Source : « Le Messianisme juif » de Scholem Gershom

 

7    Le Démiurge, la cause première

Le démiurge, ou le créateur, que certaines écoles le nomment Jéhovah ou Yahvé est la déité responsable de la création de l'univers physique dans diverses cosmogonies. 
Ce que les Gnostiques appellent le démiurge est une entité à laquelle nous devons notre monde et notre état d’existence. Les Kabbalistes quant à eux parleraient du Monde Manifesté. Dans le gnosticisme, Jéhovah, est une divinité archangélique, têtue, irascible, « émanée du vrai Dieu », il est la cause du mal par sa création désastreuse qui mêla la matière à l'étincelle divine. Cette matière imparfaite produisit le mal par imperfection et par essence, mais aussi par opposition à la perfection de l'âme dans le gnosticisme. 
Ce dieu fabricant est un ouvrier prodigieux qui délaisse ce qu'il produit, jusqu'au plus radical désœuvrement. Ces idées s’articulent autour d’une même objectivité : l’autorité, la force productive et le pouvoir. Yahvé donna à Moïse des commandements et dicta ses lois. Tout homme devait désormais s’y soumettre. La première règle était : « Tu  n’auras pas d’autres Dieux que moi » (Exode 20, 3) « Je suis un Dieu Jaloux qui fait rendre des comptes aux fils pour la faute des pères jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent. » (Exode 20, 5-6). Yahvé est passablement raciste : « Un métis n’entrera pas dans l’assemblée de Yahvé ; même à la dixième génération, il n’entrera pas dans l’assemblée de Yahvé. » (Deutéronome XXIII, 3). Il n’aime personne : « Toutes les nations sont comme rien devant lui (Yahvé), elles sont considérées par lui comme du néant et du vide. » (Livre d’Isaïe XL, 17). On recense plus de 70 génocides perpétrés par Yahvé. Les textes gnostiques révèlent que la puissante déité, celle qui nous a donné la vie fut créée par erreur. Les gnostiques assimilaient le dieu du Mal au Dieu de l'Ancien Testament qu'ils interprétaient comme le récit des efforts de ce dieu pour maintenir l'humanité dans l'ignorance. Le monde matériel sert à punir leurs tentatives d'appropriation de la connaissance. 
C’est un être hybride de nature reptilienne, issu de la puissance « féminine » du Père non manifesté, sans l’accord de ce dernier.
À partir du Dieu non manifesté (le grand architecte), une série de divinités inférieures fut générée par émanation. La dernière de ces divinités, Sophia (la femme initiatrice), conçut le désir de connaître l'Être suprême inconnaissable. 
Le Démiurge serait le Prince de ce Monde dont il est parlé dans l’Evangile de Jean ; ici encore, il n’est à proprement parler ni bon ni mauvais, ou plutôt il est ordre et chaos, puisqu’il contient en lui-même le Bien et le Mal et correspond aux lois de la nature. Il a existé des êtres exceptionnels que leurs vertus ont affranchis des lois de la nature. Pour nous, le seul moyen de nous concilier les lois de la nature, c’est d’accepter leurs décrets avec humilité et amour ou de prendre son destin en main contre celles-ci en considérant  les difficultés et les épreuves de cette existence comme des problèmes à résoudre en sachant qu’ils représentent pour nous le meilleur moyen d’évoluer. Dans l'arbre des sefiroth (voir ci-dessous §18), Jéhovah correspond à la sephira "Binah" représente l’Egalité parfaite des Hommes par rapport aux lois la nature.

Le caractère inflexible de Binah se retrouve dans le symbolisme du temps. Au-delà de la chair, c’est-à-dire du monde des apparences que le temps ne cesse de détruire. Pour arriver à la compréhension du monde temporel, il faut travailler pour l’éternité en dépassant la séphira Binah, dépasser les lois de la nature (Jéhovah) et atteindre les régions au-delà de Binah, c’est-à dire les régions de Hohmah et de Kéther. La Connaissance est nécessaire pour se libérer de l'illusion de la matière. La Gnose est donc une religion d’Homme où l’on doit dépasser les lois de la nature (la matière) ou s’en détacher.

 

8    Vers l’athéisme et la Laïcité

Jéhovah et l’émanation des forces de la nature du vrai Dieu (non manifesté). 
Avec l’avancée des sciences et techniques, il est dorénavant possible de s’affranchir des lois de la nature. Il n’est donc plus nécessaire de rendre un culte à la Nature (Dieu). De plus, la gnose à pour but de devenir universelle par le Noachisme, de nombreux peuples ne sont pas d’une religion Abrahamique et Jéhovah peut être un  problème. Si Dieu est un problème à l’unification du Monde, alors il faut supprimer Dieu. Il y a une étincelle divine du vrai Dieu (non manifesté) en chaque Homme, il n’y a donc qu’à rendre un culte à l’Humanité.

 

9    Idéologie du progrès

Le progrès pour  la kabbale est une voie qui suppose un point de départ, un acheminement et un but. L’homme a grandi pendant son évolution, par conséquent il a perdu en spontanéité et en instinct naturel, mais il a gagné d’être libre, conscient et moral. Les premiers hommes nous étaient supérieurs en instinct, comme les animaux, mais nous les surpassons par la réflexion. Le but du progrès et la domination sur la nature. Ce progrès ne peut être que successif et graduel et suppose la foi dans l’élévation de l’homme. L’homme, en effet ne parviendra jamais à se rendre maître de la nature sans se dompter lui-même. Il faut qu’il discipline ses qualités, qu’il perfectionne son intelligence et affirmer sa volonté. Il faut que moralement et intellectuellement, il se rende toujours plus digne de sa mission est que le progrès intérieur devienne une condition du progrès extérieur. Si parmi toutes les écoles juives, celle des pharisiens et la seule qui ait professé le principe du progrès. La science religieuse ne pourra donc que s’accroître et atteindra son degré le plus élevé aux dernier temps, et donc l’esprit divin se répandra alors sur tous les hommes sans distinction d’âge, de sexe ni de condition. C’est une évolution régie par des lois représentées dans la kabbale par les divers Sephiroth ou éons ou émanations. L’idée du progrès apparaît surtout de la philosophie moderne à partir de Hegel pour qui la vie universelle n’est que l’évolution progressive et spontanée de l’idée. L’idée du progrès est élevée à la hauteur d’une loi qui gouverne la naissance, le développement, la fin et la résurrection de tous.
Le messianisme contient l’idée d’un progrès du genre humain, d’un salut de l’homme acquis grâce à ses conquêtes de plus en plus vastes et qui se poursuivra grâce à un progrès continu et personnel jusqu’au moment où la rédemption permettra la libération totale de tout ce que l’homme possède au fond de lui-même de beau et de noble. Il y aurait un chemin ardu, mais sûr, qui conduit l’humanité de ses débuts jusqu’à la perfection malgré tous les obstacles et les cahots. La rédemption symboliserait la possibilité et la réalisation de ce perfectionnement infini et de ce progrès continuel. 

Source : « Israël et l’Humanité » d’Elie Benamozegh
Source : « Le Messianisme juif » de Scholem Gershom

 

10    La transmigration des âmes

Dès avant l’expulsion des Juifs d’Espagne, les kabbalistes tenaient que l’âme peut passer d’un corps à un autre, et même du corps de l’homme aux animaux comme pour les bouddhistes ou les Hindouistes.
Dans cette optique, cela nous rapprocherait d’une meilleure compréhension de la cacherout (qui interdit par exemple de manger des animaux qui mangent d’autres animaux) et cela nous fait penser indubitablement au végétarisme imposé en Inde, ou en Asie plus généralement et bien évidemment au bogomilisme en particulier. 
L’idée de réincarnation n’est devenue une croyance populaire qu’avec le mouvement parti de Safed au milieu du XVIe siècle. Pour les kabbalistes de Safed, la transmigration des âmes n’est pas un simple corollaire de leur système, mais elle est au cœur même de leur vision du monde, le ולℷלℷ Gilgul. La transmigration des âmes est un signe de l’état imparfait du monde, du désordre de la création provoqué par le péché originel.

Source : « Le Messianisme juif » de Scholem Gershom
Source : « Jacob Frank le faux messie » de Novak Charles.

 

11    Le bien et le mal

Dans l’idée fondamentale de la Kabbale initiatique, l’un de ses principaux secrets serait l’égalité entre le Bien et le Mal et non la suprématie du Bien sur le Mal. Cette base de l’étude de la Kabbale n’est pas sans rappeler le mazdéisme, le chiisme, le yésidisme, certains kurdes qui prient le diable par crainte et espoir de sa rédemption.

Source : « Jacob Frank le faux messie » de Novak Charles.

 

12    Messie Ben Yossef

Le Ramh'al nous enseigne que le Messie n'est pas le but mais le moyen. Ceux qui transforment le Messie comme le but ultime de leur vie sont dans l'erreur. Le Messie est une âme comme Moshé qui va amener un enseignement, une nouvelle éducation qui a commencé avec le Zohar. Le Messie a commencé avec le Zohar. Il a commencé avec son combat contre les romains, contre cette notion d'état-providence qui nous enferme. Tous les problèmes étant résolus par cet état-providence. Cet état étant régit par ces dieux étrangers. Le Messie ne doit pas prendre le pouvoir, il doit amener l'autorité de Dieu à remplacer l'autorité de ces forces générées par cet état-providence qu'est le domaine du multiple. Il doit installer la crainte de Dieu.
La tradition juive fait parfois état de deux rédempteurs dont chacun est nommé « Messie ». Ces deux rédempteurs sont l’un et l’autre engagés dans la délivrance du peuple juif de la galout (l’exil), et dans l’instauration de l’ère messianique, depuis longtemps attendue. Ces deux Messies sont nommés respectivement Machiah ben David [hébreu], « le Messie, descendant de David », et Machiah ben Yossef [hébreu], « le Messie, descendant de Joseph ».
Le Machiah ben Yossef est un esprit collectif  qui correspond à tous ceux qui œuvrent au rétablissement d’Israël. Le Machiah ben Yossef viendra d’abord, avant l’avènement du Machiah ben David, pour préparer le monde à la venue du royaume de l’Eternel. Il mènera les guerres de Dieu contre « Edom ou Esaü/Essav» (la chrétienté), nom par lequel on, entend l’ensemble des ennemis d’Israël à une époque qui précédera la réalisation du Royaume Messianique. Les rabbins font dériver cette notion du Machiah ben Yossef de leur exégèse d’Abdias 1:18 : « La maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme ; mais la maison d’Esaü sera du chaume, qu’elles allumeront et consumeront ; et il ne restera rien de la maison d’Esaü, car l’Eternel a parlé ».
Yossef est celui qui travaille dans la nature, qui subvient aux besoins de son peuple.
Chacun en Israël doit restaurer et préparer cette partie de la structure du Messie Yossef. Ce Messie sera une structure complète composé de toutes les âmes d’Israël. Chacun en Israël doit préparer cette partie correspondante à sa part dans l’âme du Messie qui correspond à son âme propre, jusqu’à ce que sa structure entière soit restaurée et établie. Le Messie fils de Yossef se tient dans les écorces, les Qlipoth des mondes. Les Qlipoth, l'écorce elle-même peut se matérialiser dans l’esprit de Babel, la poursuite de la richesse, de la gloire, des honneurs et du pouvoir, l'ego, l'esprit fallacieux, l'esprit malin. Mais cette écorce a un rôle exceptionnel de protection du fruit car ils sont eux-aussi des instruments comme les prophètes mais à la fin il faudra la réparer. Israël, lumière divine réparatrice des Nations qui sont ses enveloppes. Cette enveloppe enveloppant la lumière étant considérée comme la Malkout.
Le Messie fils de Yossef est l'esprit messianique et il peut y avoir plusieurs hommes qui œuvrent à amener l'esprit d'unitude sur terre en participant à la réalisation des Sephiroth et à leur unification par l’intermédiaire des 32 chemins.
Le Messie fils de Yossef est une étape de réunification du peuple juif qui doit amener à la fin à la révélation du Messie fils de David.
En ce qui concerne la conception de Rambam du Machiah ben David (c’est-à-dire la conception juive traditionnelle), on dit de celui-ci qu’il restaurera le Beth Hamikdach (le Temple), rassemblera les exilés d’Israël, amènera tous les goyim (nations) de la terre à se soumettre (c’est-à-dire que ces nations seront « unies dans la paix »), mettra fin au péché et au mal, ressuscitera les morts (techiyat hametim) et établira une utopie bienheureuse dont le siège sera à Jérusalem. En ce jour-là, la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Habacuc 2:14). Le Messie fils de David est une âme pure qui ne connaît rien de ce monde. 

Source : De Rav Mordékhaï Chriqui avec une retranscription de Rav Michael Smadja et publié par la « Source des sagesses »
Source : « Le Messianisme juif » de Scholem Gershom

 

13    Messie Ben David

Thipheret est la 6ème Séphira, l’aire de l’homme tant que le messie ben David n’est pas arrivé.
Le 6 représente l’unité, c'est-à-dire l’union des contraires : La brebis dormira à côté loup, par exemple un millionnaire devra donner aux pauvres.
Son outil de communication sera issu des dernières technologies comme internet car il ne pourra s’exposer publiquement face au mal. D’ailleurs les adresses internet commencent toutes par « www. » signifiant « vav, vav, vav » ou « 666 » ou l’union des 3 pieds « liberté, égalité, fraternité ».
Le messie « Ben David » sera une personne qui sera chargé de ramener en Israël les dernières étincelles divines éparpillées par le monde en Israël. Ce messie ne fera pas de miracles et pas de magie, mais il s’investira pour les hommes. Cet homme sera une égrégore de son peuple, connaitra par cœur la Torah et tous les secrets cachés de la Kabbale. Il établira la domination mondiale d’Israël et ceci pour l’éternité. Il sera l’union sacrée des Sephiroth de l’arbre de la connaissance et aura pour mission délibérer l’homme. De ce fait il abolira la loi Mosaïque et établira pour le monde la religion Noachide et la religion de la raison par les droits de l’homme. Dieu a créé l’homme et grâce à ses messies « Ben joseph et Ben David » il a dompté tout ce qui existe sur cette terre. En contrepartie, l’homme est invité à jouer, pleinement, son rôle, dans la liberté et dans le libre choix. Avec les droits de l’homme, le messie « Ben David » sera une espèce d'Adam politique, par lequel toute la postérité se trouve à jamais engagée par le principe éclairé et divin de l'égalité de droit, qui a son origine dans le Créateur de l'homme des hommes actuels, mais à toutes les générations passées et à venir. Tous les hommes sont tous de même nature, conséquemment que tous les hommes naissent égaux, et avec un droit égal, de la même manière que si la postérité avait été continuée par la création. La liberté ne saurait être synonyme de licence et de conduite libertaire d’individus aux mœurs débridées. Le concept de liberté s’agit de libérer l’homme de ses passions, de son ignorance, pour l’élever vers le souverain Bien qui est toute lumière. Ces droits n’appartiennent pas à l’homme. Ce sont des injonctions divines issues de la loi naturelle. La protection des fonctions vitales n’est pas, seulement, un droit, mais relève de l’obligation divine, tout comme le rejet de toute forme d’esclavage, la résistance contre les tyrans et la lutte pour la liberté, la justice et le bonheur de l’humanité toute entière, la défense et la protection de notre vie. C’est pourquoi, les droits de l’homme, revêtent un caractère sacré. Aucun changement ou modification n'est admise, car sa source est divine. L’Etat mondial messianique doit assurer à ses citoyens les libertés et droits pour la réalisation des intérêts supérieurs de l’Humanité. Pour garantir l’égalité de tous, le progrès et l’équité, il établira un système hybride entre le communisme et la finance bancaire. Sous son impulsion, les banques devront tout posséder pour arriver à un communisme bancaire grâce à une crise financière où elles pourront tout racheter à bas prix. 
Grâce aux biotechnologies, son époque vaincra la mort et augmentera les capacités de l’Homme (transhumanisme). Les technologies digitales de communications et Internet le rendront visible partout et combattra partout toutes les réticences au changement et au progrès. Grâce à une  automatisation massive des industries, le système communisme bancaire pour viendra au besoin naturels de tous, comme la nourriture, le foyer et la procréation.  La procréation devra car celle-ci ne doit pas devenir un « Cancer » pour la nature et la terre.
Comme le précisé dans Isaïe [11-4] « Il frappera la terre de sa parole comme une verge et du souffle de ses lèvres il fera mourir ses ennemis », cet homme fera mourir les méchants grâce à ses nombreux serviteurs engagés dans le Tikoun Olam. Se sera donc un guerrier de la modernité, du progrès, des droits de l’homme, de la  démocratie, de la science et de la « coagulation des peuples » contre les superstitions et les archaïsmes. Lui et ses serviteurs partirons en guerre contre les ennemis les Qlipoth dont les Catholiques qui devront payer pour des siècles d’inquisitions et les croisades. Que peux donc être le souffle du messie aidé par une technologie dernier cri, si ce n’est  le souffle des bombes nucléaires d’Hiroshima et Nagasaki, des tapis de bombes incendiaires sur Dresde ou sur l’Irak, du Napalm déversé sur le Vietnam pour le bien d’humanité et contre les dictatures. Le messie « Ben David » aura un impératif moral humanitaire « l’ouverture à l’autre pour le vivre-ensemble ». Son impératif moral entend faire valoir que l’Humanité, sera supérieure aux notions de culture et de civilisation et écrasera les réactions « identitaires ». Les pays ne seront plus que des hôtels qui ont le devoir de s’ouvrir et d’accueillir et ceux qui ont le droit d’être accueillis.
Lorsque le messie « Ben David » fera la paix avec l’Islam, c'est-à-dire que « Isaac » et « Ismaël » seront de nouveaux unis (lors de la mort du père), Jérusalem deviendra capitale du monde de la nouvelle religion Noachide et des Droits de l’Homme.

Source : « Droits de l'homme : En réponse à l'attaque de M. Burke sur la Révolution Française » de Thomas Paine

Source : « Sharh As-Sunnah L'explication de la sunnah - Imam Al-Barbahâri » d’ Al Bayyinah

 

14    Le Zohar

Avant le zohar, le judaïsme se référait au Talmud, livre écrit en réaction au christianisme naissant. Par la suite le zohar « le livre de la splendeur » qui est le livre de référence de la kabbale, ne s’est pas imposé d’emblée. Dès sa publication au XIIe siècle, il avait troublé les esprits, suscitant l’enthousiasme ou la consternation. Deux siècles plus tard, cette influence commença à décliner, jusqu’à l’été disparaître de la conscience populaire. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que les lumières de remise à l’honneur. C’est donc très lentement et sûrement que depuis les influences du zohar s’accrut.
Selon l’historien Heinrich Graetz, le zohar, serait l’œuvre du kabbaliste castillan Moïse de Léon qui mourut en 1305. Aujourd’hui, la théorie la plus communément admise c’est que ce livre serait l’œuvre des siècles. Ce qui est vraisemblable peut se passer de preuve. Or à chaque fois que l’on essaie de démontrer à partir de critères précis, que certaines parties du zohar remontent à une période antérieure au milieu du XIIIe siècle, c’est le contraire que l’on prouve. C’est dans certainement autour de 1280 que le principal parti du soir ont été rédigé, en Espagne, par un kabbaliste qui n’avaient jamais vu la Palestine. Dans une forme sans cesse renouvelée et avec une grande variété stylistique et littéraire, cette œuvre a jailli d’un auteur qui paraît avoir été profondément marqué par sa conversion à la kabbale.

Source : Le Zohar de « Gershom Scholem »

 

15    Désagrégation du monothéisme

La désagrégation du monothéisme commence au XIIe siècle avec le développement de la kabbale. Le mouvement des lumières juives Haskalah, née de la crise du judaïsme classique, engagea le combat contre l’orthodoxie. Selon la kabbale, l’univers est dominé non pas un seul Dieu, par plusieurs entités divines différents par leur caractère et leur influence et qui sont les émanations ne cause première indistincte et lointaine. C’est donc faute des de dire que le judaïsme kabbalistique serait une religion biblique, et que l’Ancien Testament aurait une place centrale. Il est manifeste que la Bible, les aujourd’hui devient un livre très différent dans sa signification de la Bible lue par les chrétiens.

Source : « Histoire Juive » d’Israël Shahak.

 

16    Arbre de la connaissance et arbre de vie

Selon les mystiques juifs, les deux arbres (connaissance et vie) ne sont en réalité qu’un seul arbre, qui a poussé dans deux directions à partir d’un tronc commun. La Genèse dit que l’Arbre de vie était placé au centre du Paradis, mais elle n’indique pas la place de l’Arbre de la connaissance. Les kabbalistes ont précisé que la Bible ne lui assigne pas de place propre parce qu’il est sorti de la même matrice divine que l’Arbre de vie. Les deux arbres sont donc deux aspects différents de la Torah ayant, selon la révélation, la même origine. L’Arbre de vie représente l’aspect non encore réalisé, la finalité de l’arbre de la connaissance.
Il faudra dépasser les oppositions et les limitations pour que l’homme puisse retrouver la forme de vie perdue et restaurer l’image du divin en lui qui a été violée. Il faudra que l’Arbre de la connaissance, auquel l’arbre de vie est mystiquement associé, ait atteint son plein développement.
La rédemption, en mettant un terme à l’exil, mettra fin au règne de l’Arbre de la connaissance et restaurera l’ordre idéal qui est celui de l’Arbre de vie.

 

17    Dualisme divin

Pour le Ramh'al, la perfection n'est pas le bien mais la transformation du mal en bien. Car le monde est duel et au moment de la création, il y avait déjà deux arbres : l'arbre de l'éternité et l'arbre de la connaissance du bien et du mal (arbre de la connaissance). 
La kabbale représente l’union des contraires « Sephiroth + Qlipoth » pour le progrès. Selon les kabbalistes modernes, les Sephiroth et Qlipoth sont en réalité de vrais mondes aussi réels que notre monde physique. Il faut que les « Sephiroth » et « Qlipoth » s’entrechoquent pour progresser vers le Père conformément aux doctrines alchimiques « Solve, coagula » ou « Ordo ab chao ». Sephiroth et Qlipoth sont les deux jambes permettant d’avancer vers l’unification du Monde, sachant qu’a la fin les Qlipoth devront êtres détruites ou réparés car à la fin le « Bien » doit gagner.

Source : De Rav Mordékhaï Chriqui avec une retranscription de Rav Michael Smadja et publié par la « Source des sagesses »

18    Différents côté de l’initiation

Les dix sefiroth et les qlipoth sont aussi divisées en sept plans coïncidant avec les chakras humains. L’Arbre des sephiroth s’élève de la terre vers le haut, c'est à dire de la matière vers l'esprit.  L’Arbre des qlipoth s'enfonce dans la terre vers le bas, c'est à dire dans la matière.

18.1    Les Sephiroth

Les dix sefiroth sont aussi divisées en sept plans coïncidant avec les chakras humains. Dans ce cas, l’Arbre s’élève de la terre vers le haut, ce qui en fait non seulement un diagramme de la descente de l’esprit cosmique dans la matière, mais aussi une sorte d’échelle de Jacob pour le retour de la monade individuelle, par la méditation, à la réunion avec la Divinité en Kether.


Les sefiroth sont reliées par vingt-deux voies, qui représentent, selon les kabbalistes, les états psychologiques ou les expériences rencontrées au fil de la descente du Logos dans la matière et de l’ascension de ceux-ci dans les mondes supérieurs.

Les séphiroth représentent l’union du « Masculin & Féminin » dans la beauté pour devenir créatif comme Dieu.
Les Trois premières séphirot : Kéther, Hochmah et Binah : elles sont hors du temps et de l’espace et sont la Sainte Trinité de la kabbale.
Le pilier de la justice ou de la rigueur (pôle féminin) et le pilier de la miséricorde (pôle masculin) : Jakin et Boaz. 

L’Arbre de la connaissance est composé de 3 piliers et 22 sentiers, et les 10 sephirot formant les 32 voies de la Sagesse, le 33ème est Maître Intérieur tel que décrites par le plus vieux livre kabbalistique connu : le Séphèr Yètzirah.
Le sephiroth sont aussi appelé Voiles. Les voiles se manifestent au niveau du macrocosme (l'univers) et du microcosme (l'homme). Ce sont des constantes que la Kabbale incite à découvrir dans toutes les structures de notre monde. Il faut regarder, méditer sur les conséquences des Qlipoth. 
Ce franchissement d'obstacles, ce déchirement progressif des voiles, est ce qui permet à l'homme d'étendre sa connaissance et d'atteindre la divinité en pleine lucidité en devenant de plus en plus créatifs spirituellement. Il faut aussi s’investir dans la vie de tous les jours pour améliorer le monde en fonction de la Séphirah choisie.  Des initiés placés doivent être placés dans tous les postes clefs des Sociétés Civiles et Militaires correspondantes à toutes les activités relatives à l’amélioration du monde et avec la complicité de millions de laïcs pour appliquer les directives venant de ces derniers. 

Source : https://presse.signesetsens.com/communique-presse/larbre-sephirotique-representation-bien-connue-des-dix-sephirot-kabbalistiques

18.2    Les Qlipoth

Par rapport aux Sephiroth, les Qlipoth sont une transgression par un excès de liberté, et la liberté devient une idolatrie. 
La libération permet de devenir comme des dieux dans des corps mortels entre simples humains,  d’être réveillés parmi ceux qui sont éternellement endormi. Et finalement de porter l’étincelle de feu divin et primordial parmi les ignorants de l'argile. Liberté de choix est le principe de base pour qui veut suivre le chemin, et le prosélytisme est une idée grossière et irrespectueuse.
La transgression est une partie essentielle du processus de libération. Les Qlipoth sont des forces destructrices et dissolvantes. Les Qlipoth ont un rôle complémentaire dans le processus initiatique des Sephiroth. On pense que les Sephiroth contiennent des anges et des forces utiles et bénéfiques à l'ascension spirituelle de l'homme. Les Qlipoth sont décrits comme des démons et des fléaux de l'humanité nées dans le ventre du chaos. 
Ces êtres ataviques caractérisent la conscience pré-humaine, impulsions provenant du cerveau reptilien et se manifestant comme les instincts et les schémas comportementaux les plus élémentaires, l'esprit avant d'être soumis au conditionnement.  La quête de la pierre est également représentée par la formule alchimique VITRIOL, qui signifie "Visitez l’intérieur de la terre et retrouvez la pierre cachée". 
Les Qlipoth représentent l’union du « Masculin & Féminin » dans le sexe, le plaisir, la possession, la consommation, la détestation de soi-même tout en se passant de Dieu.

19    Le vav divin

C'est donc à partir de Malkout que les forces universelles du Créateur vont pouvoir remonter jusqu'à leur source par les trois piliers supportant les Séphirot sous la forme d’un éclair flamboyant.

L’énergie de Vav nous aide à retrouver notre axe vertical, à nous tenir « debout », les pieds sur la Terre, le Soleil dans le cœur et la tête dans le ciel de la conscience universelle. Cela pourrait être la définition de l’Homme Nouveau vers lequel nous marchons.
Vav vient toujours pour relier, elle est un trait d’union, et son action peut présenter des formes variées. Elle vient réunir ce qui est séparé.
Le dessin d'origine du signe ressemble à un crochet, à un clou ou à un Y. Il a évolué vers un segment de droite couronné d'un petit crochet vers la gauche. Il est droit comme un pilier. 

La valeur du signe Vav est six, comme les six premiers jours de la création qui ont vu naître progressivement tout l'univers avec l'homme au sixième jour. 
Le message de Vav est celui de l’interdépendance et de l’union.  Nous sommes tous reliés les uns aux autres, toutes nos pensées, nos paroles ou nos actions influencent notre environnement et la vie sur Terre.

 

20    L’initiation, la montée du bas vers le haut 

Les 3 colonnes de l’arbre de la connaissance sont en forme de vav.

Les 3 vav (666) carrespondent chacune aux trois Fêtes de Pèlerinage c'est à dire à Pessa’h (libération de l’Egypte : liberté), Chavouot (Reception de la Loi par Moïse : égalité devant la loi) et Souccot (fête des tentes : fraternité). 
Ces 3 fêtes correspondent au pied de l’Adam Kadmon et dans la séphira Malkout et permettent l’élévation spirituelle dans l’arbre de la connaissance, les au travers des trois piliers :
-    Dans le Pilier de la Rigueur, la séphira la plus haute est Binah « l’égalité devant les lois de la nature.  
-    Dans le Pilier de l'Equilibre, la séphira la plus haute est Kéther « la libération ultime ».
-    Dans le Pilier de la Miséricorde, la séphira la plus haute est Hockmah « la Fraternité universelle ».

La colonne du centre est ‘double’ et se situe au point d’équilibre entre tous les aspects, toutes les aspirations, toutes les tensions, toutes les contradictions de l’être humain, entre la loi et la grâce, entre l’action et la contemplation. Elle est aussi le plus court chemin entre la terre et le ciel, entre le royaume d’en bas et le Royaume d’en haut, entre Malkout et Kéther. La Tradition, sans rien imposer quant au chemin à suivre parmi les trente-deux voies de la Connaissance, de la Gnose suprême, propose un chemin initiatique appelé « Éclair fulgurant » (parce qu’il suit un tracé en forme d’éclair).
Les Trois Fêtes de Pèlerinage, plus connues sous le nom de Shalosh Regalim, sont trois fêtes majeures du judaïsme, au cours desquelles les Israélites vivant dans le Royaume d'Israël ou le Royaume de Juda devaient réaliser un pèlerinage à Jérusalem, le grand Orient. Après la destruction du Second Temple, le pèlerinage cessa d'être une obligation. Pour plus d'information sur l'initiation gnostique, voir mon article précédent :   https://apocalypse-interpretation.over-blog.com/2021/01/les-nicolaites-modernes.html

Source : Secrets de Kabbale-Livre 5 Dévarim (Le Deutéronome) d'Eric Daniel El-Baze.

 

21    Adam Kadmon

Ève aurait été créé avec la côte d’Adam, donc avant celle-ci Adam fut créé homme-femme (androgyne), traduisant זָכָ֥ר וּנְקֵבָ֖ה (Genèse 1:27) par mâle et femelle plutôt que homme et femme. La séparation des sexes fut la conséquence de l'opération du prélèvement d'une côte d'Adam comme  rapportée par l'Écriture. L'Homme originel appelé l’Adam Kadmon n'était ni homme ni femme et est le but final recherché par tous les initiés. Le royaume spirituel de l'Adam Kadmon correspond aux attributs divins (sefiroth). Il est la volonté divine et le programme de la Création que les initiés doivent finaliser.

 
22    De la Kabbale vers la Franc-maçonnerie

Dans son livre « Israël et l’Humanité », Elie Benamozegh confirme que la théologie franc-maçonnique correspond assez bien à celle de la kabbale. D’autre part, une étude approfondie des monuments rabbiniques aux premiers siècles de l’ère chrétienne fournit des preuves nombreuses que l’Haggada était la forme populaire d’une science réservée, qui offrait, par les méthodes initiation, les plus frappantes ressemblances avec les institutions franc-maçonniques.
Il convient de dire qu’il y a une théologie franc maçonnique en ce sens qu’il existe dans la franc-maçonnerie doctrine secrète, philosophiques et religieuses, introduite par les Rose-Croix gnostiques lors de leur fusion avec les franc-maçons en 1717.

Source : « Israël et l’Humanité » d’Elie Benamozegh

 

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