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Les six premières coupes

 

Alors j’entendis une voix forte venant du Sanctuaire, qui disait aux sept anges : « Allez répandre sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu. » Le premier partit et répandit sa coupe sur la terre : il y eut un ulcère malin et pernicieux sur les hommes qui portaient la marque de la Bête, et sur ceux qui se prosternaient devant son image.

 

La destruction partielle (un tiers de la terre) cède la place à une destruction totale. Maintenant que Dieu va déverser sur la terre les coupes de sa colère, il est trop tard pour se repentir. Le cycle des coupes constitue une escalade dans les jugements divins. Dieu a terminé de juger le monde! Les plaies des sept coupes suivent en quelque sorte l'Exode, la libération de son peuple, et correspondent à l'anéantissement des ennemis d'Israël dans la Mer Rouge. Ce sont les anges qui les vident. Ils sont les agents de la colère divine, comme Moïse l'avait été avant et pendant l'Exode.

Le fléau contenu dans la première coupe ressemble à la sixième plaie d'Egypte (Exode 9:8-11). Il ne frappe pas tous les hommes, mais seulement les disciples de l'Antéchrist, ceux qui portent sur le front la marque de la bête et qui adorent son image. Dieu protège les siens, ceux qu'il a marqués de son sceau et sont préservés du jugement divin.

Le fait que l’ulcère infligé par le premier fléau soit qualifié de malin et pernicieux indique une difficulté ou une impossibilité à le soigner et à en guérir.

Un ulcère ou un furoncle est le signe visible d'une infection. L'ulcère dont sont frappés tous ceux qui vénèrent l'Antéchrist montre qu'ils sont intérieurement infectés par le venin de l'orgueil qui est une « boursouflure », est une enflure du moi narcissique allant jusqu’à la paranoïa la plus tragique.

Comme la lèpre qui se dit Sheḥyne en hébreux, la racine Shaḥo qui le compose, une idée d’« affaissement », celui d’un feu qui n’a pu monter à la verticale dans une flamme purificatrice et qui, rabattu à l’horizontale, produit des boursouflures. Prononcé Shaḥats (la lettre Tsadé étant faite des deux dernières lettres du mot Sheḥyne), il est l’« orgueil », voire la « cruauté ».

Les maladies d’orgueil, de vanité, d’enflure du moi, parmi bien d’autres, trouvent là leur origine ; elles sont exprimées par les ulcères. Comme Job qui a été frappé par Satan d’un « ulcère purulent, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet du crâne », il souffre tellement qu’il finit même par préférer la mort. Les hommes qui portent la marque de la Bête vont avoir leur âme et leur existence empoisonnée par la dépression, la paranoïa et la violence et les fausses relations avec les autres et peut-être qu’ils vont aller jusqu’au suicide.

 

Le deuxième répandit sa coupe sur la mer : il y eut du sang comme d’un mort, et toute vie dans la mer mourut.

 

La mer qui se change en sang nous rappelle la première plaie d’Egypte où le pharaon d’Egypte, arrogant et obstiné, refuse de laisser partir les Hébreux alors en esclavage. Il va dès lors subir 10 plaies jusqu’à ce que son orgueil soit brisé.  Dieu va donc punir les nations qui lui sont hostiles qui lui sont hostiles par là où elles  pèchent c'est-à-dire par l’orgueil par la ruine, les familles éclatées, la faillite du commerce et la désillusion complète pour les peuples orgueilleux et hostiles à Dieu.

La mer qui se transforme en sang et devient ainsi un immense réservoir de putréfaction.

 

Le troisième répandit sa coupe sur les fleuves et les sources des eaux : et il y eut du sang. Alors j’entendis l’ange des eaux qui disait : « Tu es juste, toi qui es, et qui étais, toi le Saint, parce que tu as rendu ce jugement. Ils ont répandu le sang des saints et des prophètes ; tu leur as donné du sang à boire : c’est ce qu’ils méritent ! » Puis j’ai entendu l’autel qui disait : « Oui, Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, ils sont vrais, ils sont justes, tes jugements. »

 

Les fleuves ou les sources représentent des fausses idéologies d’unification de l’humanité qui persécutent l’Eglise et les Chrétiens afin de les emporter loin de leur culte. Un ange proclame explicitement qu'en punissant de ce fléau le monde impie, Dieu manifeste qu'il est juste. Et un autre ange lui fait écho en confessant la même chose. C'est de l'autel sous lequel les martyrs lui avaient demandé de les venger, et maintenant Dieu leur manifeste sa sainteté et sa justice en punissant ceux qui ont versé le sang de ses martyrs. Les ennemis de l'Eglise qui ont commis ce crime et répandu du sang innocent sont condamnés maintenant à en boire, ils reçoivent ce qu’ils méritent. Dieu va donc punir ces idéologies par là où elles  pèchent c'est-à-dire par l’orgueil par la ruine et le chaos. Le sang purificateur va montrer la réalité de l’échec des idéologies cosmopolites qui prétendent pouvoir régir le monde selon ses propres lois. Il n’est pas possible d’échapper aux lois de Dieu et de la nature comme montré lors de l’épisode de tour de Babel, où les hommes on voulu monter à Dieu qu’ils sont aussi puissants que lui et qu’ils peuvent vivre sans lui. Après l’intervention de Dieu, les hommes se sont mis à parler une multitude de langues et ne se comprenaient plus.

 

Le quatrième ange répandit sa coupe sur le soleil : il lui fut donné de brûler les hommes de son feu. Les hommes furent brûlés d’une grande brûlure ; ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a de tels fléaux en son pouvoir, au lieu de se convertir en lui rendant gloire.

Le soleil est généralement associé à Dieu, à la lumière divine et la chaleur et le feu sont généralement associés à la culpabilité et à la condamnation divine comme dans Malachie 3 :2 : « Qui pourra supporter le jour de sa venue? Qui restera debout quand il apparaîtra? En effet, il sera pareil à un feu purificateur, à la lessive des blanchisseurs. »

A l’inverse de la neuvième plaie d’Egypte « les ténèbres », les hommes vont être brûlés par la lumière divine, une illumination brutale de la conscience.

Mais ces hommes ne se repentent pas, au contraire ils blasphèment. Ces hommes commettent le mal en toute conscience, en connaissance de cause.

 

Le cinquième répandit sa coupe sur le trône de la Bête : il y eut de l’obscurité sur son royaume. Les gens se mordaient la langue de douleur et ils blasphémèrent le Dieu du ciel sous le coup de leurs douleurs et de leurs ulcères, au lieu de se repentir de leurs agissements.

 

A l’instar de la neuvième plaie d’Egypte « les ténèbres », la confusion de l’âme privée de Dieu est telle que les repères ont disparu. On ne sait plus où est le bien et le mal, seul les intérêts particuliers comptent. Plus personne ne reconnait l'autre comme son frère, la loi du plus fort est partout. Mais en toute conscience, ils ne remettent pas en cause de toute leur façon de considérer leur vie. Les hommes préfèrent se mordre la langue de douleur et de leurs ulcères au lieu de se repentir de leurs actes. Cela sera ainsi à partir de maintenant la guerre finale de Dieu le Tout-Puissant.

 

Le sixième répandit sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate : et l’eau en fut tarie pour préparer la route des rois venant du côté où le soleil se lève. À Harmaguédone, rassemblement pour la guerre. Puis j’ai vu sortir de la gueule du Dragon, de celle de la Bête et de celle du faux prophète, trois esprits impurs, pareils à des grenouilles. Ce sont, en effet, des esprits démoniaques qui produisent des signes, et s’en vont vers les rois du monde entier afin de les rassembler pour la bataille du grand jour de Dieu, le Souverain de l’univers. Voici que je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde sur lui ses vêtements pour ne pas aller nu en laissant voir sa honte. Et ils les rassemblèrent en un lieu appelé en hébreu Harmaguédone.

 

Les fleuves représentent des fausses idéologies d’unification de l’humanité qui persécutent l’Eglise et les Chrétiens et plus précisément l’Euphrate le fleuve le plus proche de Babel. L’Euphrate est asséché montrant que l’empire mondial s’est disloqué et s’est effondré. En 609 av. J.-C., le roi Josias du royaume du sud, royaume de Juda, est défait et tué sur la colline fortifiée de Megiddo (Har Megiddo) par le pharaon Nékao II. Cette défaite, alors que le Dieu des défenseurs de Mégiddo était censé les protéger, est ressentie comme une catastrophe traumatisante, et c'est en son souvenir que le terme «Harmaguédone » est ensuite employé pour qualifier une destruction catastrophique.

Les derniers mondialistes préférant l’esclavage de l’Egypte pharaonique vont se donc se rassembler à symboliquement comme Harmaguédone pour lancer leurs dernières forces dans une bataille finale contre Dieu. Les armées de Dieu vont être incarnées par des dirigeants qui sont revenus à la lumière divine, les rois venant du côté où le soleil se lève.

Le mot hébreu Tsephardim qui  se traduit par « grenouilles » peut être lu aussi comme « l’essor des connaissances ». Les hommes avec les grenouilles vont avoir le savoir scientifique et technologique sans la conscience. En effet la grenouille est un animal qui vit dans l’humide et l’humidité et tout comme la mer, elle est le synonyme de l’inconscience. Les grenouilles sont au nombres de trois qui vont donc s'attaquer à l'esprit des Hommes constitué d'un Cœur, d'une Volonté et d'une Intelligence à l'image de la Trinité. Les grenouilles poussent les hommes dans la matérialité sans les limites de la Loi de Dieu pour qu'ils deviennent esclaves.  Maintenant la bête est le faux prophète sont les esclaves de leur esclaves car leur victoire dépend de ces derniers. Les hommes deviennent agressifs prêts pour la guerre, ils deviennent des démons. La guerre que voudra livrer la bête et ses hommes aux partisans de Dieu sera avec un niveau technologique et d’un niveau de cruauté jamais vus dans l’histoire.

Jésus viendra comme un voleur, à l'improviste, sans prévenir (Matthieu 24:43; Luc 12:39; Apocalypse 3:3), on ne s'attendra pas à son retour. Mais à l'issue du grand combat qui oppose Jésus aux puissances antichrétiennes de ce monde, ce retour se fera peut- être beaucoup plus tôt que prévu. Il s'agit donc d'être prêt au combat de sorte de ne pas être pris au dépourvu ce jour-là et de malencontreusement se trouver du côté de la bête. Jésus nous demande d’être prêt c'est-à-dire qu’il nous demande de s’être repenti des ses péchés (sa honte) avant le combat. Il n’appartient pas au Christ de revenir en personne sur terre pour combattre la bête. Comme pour Constantin le Grand, Clovis ou Jeanne d’arc, les hommes combattent et Dieu donne la victoire. Le retour du eucharistique du Christ signifiera la fin d'un système mondial injuste et corrompu.

 

 

Le septième ange répandit sa coupe dans les airs : une voix forte venant du trône sortit du Sanctuaire ; elle disait : « C’en est fait ! » Il y eut des éclairs, des fracas, des coups de tonnerre ; il y eut un grand tremblement de terre : depuis que sur la terre il y a des hommes, il n'y eut jamais de tremblement de terre aussi grand. Et la grande ville se disloqua en trois parties, et les villes des nations tombèrent. Et Dieu se souvint de Babylone la Grande, pour lui donner à boire le vin de sa fureur, la coupe de sa colère. Toutes les îles s’enfuirent, et les montagnes disparurent. Des grêlons d’une masse énorme tombèrent du ciel sur les hommes, qui blasphémèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, car c’était un terrible fléau.

 

 

Le septième ange répandit sa coupe dans les airs et pourquoi les airs ? Les airs sont souvent désignés sous le nom de ciel ; ainsi, les oiseaux du ciel pour les oiseaux de l’air. Dieu fit pleuvoir du ciel (Genèse 19.24) sur Sodome le soufre et le feu ; c’est-à-dire, il fit pleuvoir depuis l’air. Moïse menace les Israélites des effets de la colère de Dieu, de les faire périr par un air corrompu (Deutéronome 22.22 ; 1 Rois 8.37) ou peut-être par un vent brûlant qui cause des maladies mortelles, ou par une sécheresse qui fait périr les moissons. Le septième ange répandit sa coupe dans les airs pour déclencher la colère de Dieu : déchaîner les éclairs, les voix et les tonnerres. Une voix puissante jaillit du sanctuaire et du trône et s'écrie : « C'en est fait!». La victoire dans le ciel est totale, mais pas ce n’est encore le cas sur terre.

Les tremblements de terre peuvent être très destructeurs et entraîner des modifications profondes dans l’âme, ils vont semer la panique et l’angoisse chez les hommes de la bête car ils sèment le chaos. La grande ville s’appelle Babylone la grande mais ce n’est pas la ville réelle au bord de l’Euphrate, en Irak, à 100 km de l’actuelle Bagdad mais de la ville inspiratrice de l'empire mondial cosmopolite.

Il y a quelque chose de redoutable dans le souvenir de Babylone la grande par Dieu. Comme dans le cas de Noé, son souvenir par Dieu est source de délivrance et de salut (Genèse 8:1). Babylone la grande dont Dieu se souvint, va être détruite et disloquée en 3 parties. Le tiers symbolise ici un nombre important. Le fait que la grande ville soit divisée en 3 parties indique une importante destruction. L’idéologie impérialiste cosmopolite et sans Dieu va être détruite.

Dans la Bible, les îles matérialisent les nations éloignées comme dans Isaïe 49 :1 : « Iles, écoutez-moi! Peuples éloignés, prêtez l'oreille! » qui dénotent par leur indépendance, leur particularisme. Les montagnes et les collines symbolisent les organisations politiques qui exercent le pouvoir sur les humains.

Tout ce qui structurait le mode de vie et les habitudes des de la terre (îles et montagnes) vient de s’écrouler, les nations éloignés vont se rapprocher pour être en communion et les systèmes politiques disparaitre pour laisser la place à un gouvernement parfait, juste et qui réalise toutes ses promesses comme celle de transformer la terre en un lieu de paix et de sérénité propice à l’épanouissement de chaque être humain, la Cité de Dieu.

Comme pour la septième plaie d’Egypte, la septième coupe déclenche la grêle sur Babylone la grande marquant ainsi l’arrivée du royaume de Dieu. En effet la grêle se traduit en hébreu par Barad et le verbe se traduit par Dabar. Un bouleversement radical se joue dans toute situation de sept : une mort intérieure pour les hommes de la bête qui reçoivent le Verbe pour qu’émerge de leurs cieux un autre champ appelé « terre nouvelle » ; c’est une sorte de tremblement de terre intérieur un champ de conscience éveillé. Mais rien ni personne ne peut briser le cœur endurci de ceux qui adorent le dragon, la bête et le faux-prophète. Ils se remirent à blasphémer Dieu en raison de la violence de la grêle au lieu de se repentir et ils le maudissent en pleine conscience. Devenus impuissants, ces hommes sans leur empire mondial, ne peuvent plus que blasphémer.

Tag(s) : #Cinquième Vision
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