Les 144 000 épargnés
Après cela, j’ai vu quatre anges debout aux quatre coins de la terre, maîtrisant les quatre vents de la terre, pour empêcher le vent de souffler sur la terre, sur la mer et sur tous les arbres. Puis j’ai vu un autre ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer : « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël. De la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau ; de la tribu de Roubène, douze mille ; de la tribu de Gad, douze mille ; de la tribu d’Aser, douze mille ; de la tribu de Nephtali, douze mille ; de la tribu de Manassé, douze mille ; de la tribu de Siméon, douze mille ; de la tribu de Lévi, douze mille ; de la tribu d’Issakar, douze mille ; de la tribu de Zabulon, douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau.
Le groupe de 144000 représente toute l’Eglise, le peuple Chrétien rassemblé pour la guerre. En effet 144000 est égal 12 tribus * 12 apôtres * 1000 ans du règne du Christ, le tout représentant la plénitude des saints qui ont reçu le sceau de Dieu et qui « doivent être rois et prêtres et gouverner la terre » aux côtés de Jésus (Ap 5:10 ; 7 :4).
La seule tribu manquante est celle de Dan. Beaucoup de commentateurs de l'Apocalypse disent que c'est de c'est de la tribu de Dan que sortira l'Antéchrist. Hiram l'architecte de la franc-maçonnerie serait issu par sa mère de la tribu de Dan. Les Franc-Maçons pourraient être une émanation spirituelle de l'Antéchrist.
La foule immense des élus venant de la grande affliction
Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »
Le Sixième Sceau montre une épreuve de la foi se passant su Terre car il est dit « une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » Ces chrétiens seront sous protection divine et ne subiront plus aucune souffrance. Les robes que portent ces chrétiens fidèles ont été blanchies dans le sang de l’Agneau Jésus-Christ, ce qui leur permet d’obtenir la vie éternelle car la couleur blanche est la couleur de la résurrection (voir l'épisode de la transfiguration Marc 9, 2-10 et la signification du vêtement blanc au baptême).
Les bénédictions de Dieu s'accompliront sur la Terre et montrent le réconfort pour les nomades du désert : Tante de Dieu, eau vive, plus faim ni soif.
La grande foule se présente devant le trône et devant l’agneau depuis la terre, comme nous le faisons lorsque nous prions Dieu en nous présentant à lui et en lui adressant nos requêtes et nos louanges. En attendant la réalisation de ces merveilleuses promesses, il nous faut poursuivre notre marche sur le chemin de la vie et y affronter les dangers et les difficultés. La palme marque la victoire du martyre fidèle au Christ juste dans les épreuves. Le martyre est un « témoignage », en grec. Le martyr est donc un témoin. Et chacun d’entre nous, par la grenaille, la plume ou la désobéissance, est martyr de son idéal.
Le martyr ne sacrifie pas toujours sa vie, il met en péril sa liberté, sa réputation, sa carrière ou sa vie mondaine pour une idée qui le dépasse. Le martyr sert, offre son existence terrestre, trace un sillon en dehors de la couardise et du respect humain, trop humain.
Le martyr a les pieds dans la terre et les yeux vers le ciel : il combat et guette l’approbation du Tout-Puissant ou du destin, heureux de faire son devoir.
Quelle autre motivation peut-elle le guider ? L’espoir de conquérir le pouvoir ? Il n’en sait rien, le martyr, mais il veut pouvoir se regarder en face et dire à ses enfants : « j’ai fait ma part ».
Dans le monde, de nombreux chrétiens sont, encore aujourd’hui, persécutés et même tués. D’après l’index mondial de persécution des chrétiens, ce sont environ 260 millions de chrétiens (en 2020) qui sont persécutés dans une cinquantaine de pays essentiellement musulmans et communistes.