L’Eglise de Dieu au Tombeau (2/3) : La mort de l’Eglise de Dieu et l’Eglise Synodale

16 Janvier 2022

L’Église de Dieu va devenir "synodale" par le « Faux Prophète » du socialisme évangélique lors d’un Synode sur la synodalité qui se terminera en 2023. Cet itinéraire, qui s’inscrit dans le sillage de l’aggiornamento de l’Église proposé par le concile Vatican II.

La nouvelle Église synodale impliquera la participation et l’inclusion de tous et offrira l’opportunité de s’exprimer et d’être écoutés pour contribuer à l’édification du Peuple de Dieu et construire un monde plus beau et plus habitable (dialogue social, de la guérison, de la réconciliation, de l’inclusion et de la participation, de la reconstruction de la démocratie, de la promotion de la fraternité et de l’amitié sociale).

Le « Faux Prophète » voudra donner davantage de place aux laïcs et «décentraliser la gouvernance», le siège de Pierre sera désormais partagé. L’inversion des valeurs sera totale car cette nouvelle Eglise sera décléricalisée, où le clergé n'est pas au centre mais au service des chrétiens. Il s'agit pour l'Église de passer de la verticalité à l'horizontalité. Ce n’est plus au clergé d’apporter la Révélation Divine mais aux laïcs, ici l’influence de la gnose est manifeste où chaque personne possède en soi une étincelle de divinité.

Cette nouvelle Eglise gouvernée par des laïcs sera moins rigide, particulièrement en matière de dogmes et de pratiques pastorales qui maintenaient l’ancienne Église dans un immobilisme mortifère. Cette nouvelle Eglise sera réellement universelle car elle favorisera le dialogue et rapprochement avec les Églises orthodoxes et protestantes, l’Islam et le judaïsme où ces derniers ne sont pas condamnés à faire de la figuration.

Ce complot dans l’Eglise n’est pas nouveau car dès le XIXème siècle comme nous pouvons le voir dans le livre du chanoine Roca « Socialisme Chrétien » de 1891 « Tant qu'elle ne sortira pas des formes temporelles d’un passé qui se meurt de et qui ne saurait revivre, la papauté, n’a plus rien à dire aux âges modernes qui d’ailleurs manquent d’oreilles pour entendre. Elle n’a plus rien à faire dans le nouvel ordre social qui a du pour des raisons majeures s’inaugurer tant bien que mal hors de Rome, sans Rome, malgré Rome, contre Rome… La vieille papauté rompera le silence à l'heure où sera terminé le fait évangélique de cette glorieuse palingénésie. Alors, ce retournement dans son sépulcre Pierre vérifiera l’Oracle du Christ. Il « confirmera ses frères », c’est-à-dire tous les peuples chrétiens dans les voies nouvelles où leur rédempteur des affaires entre lui. Il consacrera civilisation moderne ; il la proclamera Fille de l’Évangile, héritière des promesses dominicales, véritable esprit des paraboles. Prononçant sa propre déchéance, papauté romaine déclarera URBI ET ORBI qu’ayant terminé sa mission et son rôle initiatrice, elle se dissout librement dans sa vieille forme, pour laisser le champ libre aux opérations supérieures nouveau pontificat de la nouvelle église et du nouveau sacerdoce instituera un avant d’exhaler le dernier souffle. Puis au moment épuisé sur sa couche funèbre à son endroit pour toujours du sommeil de la mort dans le métier du Christ dont elle aura somme toute mieux remplie qu’on ne le pense, les miséricordieux desseins. »

La nouvelle église synodale sera évidement contre la papauté parce qu’elle de mettre en cause le cérémonial, le rituel, la liturgie, les commandements, le célibat des prêtres, le costume et autre prescriptions ecclésiastique. Tous les ultramontains et traditionnalistes restants seront considérés comme des rétrogrades intégristes. La synodalité dans l’église mettra fin au papisme. L’église synodale sera une vague démocratique qui remettra en cause toutes les formules dogmatiques et les structures institutionnelles de l’église romaine y compris le siège apostolique de Pierre. Afin d’être réellement catholique l’église synodale remettra en cause la formule de la Trinité, la divinité de Jésus, le symbolisme des sacrements où le Christ ne sera plus présent dans l’hostie, la vierge Marie, le mariage des prêtres, la contraception, l'idéologie du genre, le divorce, le mariage homosexuel, la liturgie et la morale de situation adaptée au monde moderne. Il s’agira d’intégrer l’église dans le monde. Hans Küng dira dans le Figaro en 1967 « le temps de l’autoritarisme et de l’autocratie de l’église est périmée. Il faut la collaboration de tous les croyants dans les décisions de l’église, parce que tous les croyants sont l’église. Il faut la collégialité à tous les plans (paroisse, nations, église universelle) ».

La synodalité permettra à l'homme de décider de ce qui est bien ou mal, et c'est une révolte avérée et un grave péché contre Dieu. Ainsi l'abomination de la désolation régnera dans le lieu saint pendant quarante deux mois comme il est dit dans l'Apocalypse (Apoc. XIII, 5). L'Eglise de Dieu pendant tout ce temps là sera comme crucifiée, morte et ensevelie.

L'Eglise de Dieu au tombeau :

L'abomination de la désolation :

Sources :

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